
Résumé : Concevoir la violence comme un imaginaire, c’est l’entrevoir comme un mouvement incessant de renvois de significations. L’imaginaire est porteur de significations diverses. Suivant Castoriadis, la signification imaginaire sociale peut être « décrite comme un faisceau indéfini de renvois interminables à autre chose que [ce qui apparaît comme immédiatement dit] »1. La violence est inhumaine, la violence est économique, la violence est naturelle ou encore institutionnelle, sont tous des exemples de significations sociales de la violence. Socialement, il existerait donc plusieurs imaginaires de la violence.
TABLE DES MATIÈRES
I. Les imaginaires de la violence : maquis contre la
dure loi de la nécessité?
Par JULIE GIRARD-LEMAY………………………….p.3
II. La violence de l’amour : de la civilisation à la
violence
Par ALEXIS RICHARD…………………..………….p.13
III. La violence de la foule : quelques réflexions à
partir de la théorie freudienne
Par ANNE-ÉLIZABETH COTÉ…………………….p.43
IV. Georges Bataille. La communauté et la violence
sacrée
Par MICHEL CARRIER……………………………..p.65
- Auteur-e-(s): Julie Girard-Lemay, Alexis Richard, Anne-Élizabeth Côté et Michel Carrier
- Date: octobre, 2006
- Référence: Julie Girard-Lemay (dir.). "Violence et philosophie", Cahiers des imaginaires numéro 6, volume 4, octobre 2006.